Dans ce deuxième épisode d’une série de deux, nous poursuivons notre discussion en compagnie d’un membre de la Commission de pratique sur la gestion du risque d’entreprise de l’ICA. Pierre Lepage, FICA, s’est joint à Voir au-delà du risque pour partager un aperçu des articles faisant partie du recueil et parler de sa participation au stade de révision.
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Ayotte : Bonjour à tous et à toutes, et bienvenue à Voir au-delà du risque, le balado de l’Institut canadien des actuaires. Ici Maude Ayotte, membre de l’équipe des communications au siège social de l’ICA.
Vous êtes à l’écoute du deuxième épisode de la série portant sur le plus récent recueil d’articles intitulé, Gestion du risque d’entreprise 2023 : Gérer les risques en période d’incertitude. Avant de vous présenter mon prochain invité, n’oubliez pas également de nous suivre sur les réseaux sociaux pour ne pas manquer les épisodes à venir, et suivez-nous sur Spotify, Apple podcast, ou à partir de votre plateforme balado préférée.
Faisons place à notre invité qu’on accueille au balado : Pierre Lepage, FICA, associé chez KPMG, et membre de la Commission de pratique sur la gestion du risque d’entreprise de l’ICA. Cette commission est chargée, entre autres, de la mise en œuvre de ce recueil.
Merci, Pierre, de vous joindre à Voir au-delà du risque.
Lepage : Ça me fait plaisir, Maude.
Ayotte : Avant de plonger dans le sujet d’aujourd’hui, j’aimerais bien en connaître davantage sur tes expériences passées en tant que bénévole de l’ICA.
Lepage : Merci. D’abord, je suis membre de la commission sur la gestion des risques depuis sa création il y a environ 6-7 ans, et je suis bénévole depuis que j’ai obtenu mon titre de Fellow en 1991. Mon niveau d’implication, par exemple, a varié au cours des années.
Je travaille présentement, comme vous l’avez mentionné, chez KPMG, qui encourage beaucoup ce genre d’implication-là, donc je dirais que je suis plus impliqué dans les 10 dernières années, surtout à favoriser la présence d’actuaires dans les rôles de gestion de risque… alors en tant que bénévole. Ben, ce qui m’attire, c’est surtout la possibilité de travailler, d’apprendre d’autres professionnels qualifiés avec qui je n’aurais peut-être pas la chance de collaborer au cours de mon travail régulier, mes fonctions principales.
Ayotte : L’ICA publie son premier livret sur la gestion du risque d’entreprise (GRE) en plus de trois ans qui a été rédigé par des spécialistes, tant actuaires que non-actuaires. J’ai cru comprendre que vous aviez déjà collaboré à des versions antérieures de ce recueil. Pouvez-vous nous parler de son évolution?
Lepage : Oui, bien sûr. Bien pour être juste, j’étais membre de la Commission sur la gestion des risques en 2019 lorsqu’elle a publié la version précédente qui s’appelait « Gestion du risque d’entreprise : La nouvelle vague de risques », et Karim Nanji en était responsable, donc il était responsable de ce projet.
On peut aussi trouver sur le site de l’ICA la version précédente de 2016 de ce livret qui s’appelait « Gestion des risques : Comment la gouverner? » Alors ce sont des recueils de courts articles visent à informer, à éduquer, à initier les actuaires et autres gestionnaires de risques aux sujets émergents en matière de GRE, donc de mon point de vue, les articles ont évolué avec les sujets et les risques émergents.
Ayotte : Le recueil traite de plusieurs sujets, comme la divulgation des risques, la comptabilisation du risque d’inflation dans les réserves en assurances IARD, le risque lié à la transition climatique, la COVID longue, et bien plus encore. En tant que membre de la Commission de pratique, tu avais participé à la révision française des articles du recueil. Pourrais-tu faire part à notre auditoire d’une principale constatation qui vous a surpris?
Lepage : Oui, bien sûr, mais en fait, je suis content de 2 choses. Il y a un article sur la qualité de la communication des risques. En tant qu’actuaire, on aime bien mesurer, analyser, mais une communication efficace est tout aussi importante pour s’assurer que les acteurs prennent les bonnes actions, alors ça sera encore plus important pour la divulgation et réaction au risque de changement climatique. Et aussi j’aimerais souligner un 2e article sur la GRE appliquée aux régimes de retraite qui est important d’intégrer dans ce livret.
Finalement, je dois ajouter quelque chose sur le un court article que j’ai recommandé même à mes enfants, jeunes adultes, sur la gestion du risque personnel. « Est-ce que J’achète une maison ou je continue à être locataire? », alors allez tous lire ce bref article de Joe Nunes.
Ayotte : Et quel impact peut-on espérer de ce recueil auprès des actuaires et du public?
Lepage : Ce sont des articles faciles à lire. Pour les actuaires dans des rôles traditionnels ou en gestion des risques, ça initie, ça fait réfléchir (j’espère) et surtout ça inspire à aller plus loin. Pour le public mais ça élargit le profil de l’actuaire et j’espère contribuer à promouvoir l’actuaire en gestion des risques d’entreprise.
Ayotte : Et pour ceux et celles qui souhaiteraient participer à un projet ou qui ont un intérêt à vouloir se joindre à la Commission de pratique (sur la gestion du risque d’entreprise de l’ICA), qui pouvons-nous contacter?
Lepage : L’idéal est de contacter un des membres de la Commission sur la GRE. En particulier, j’encourage les actuaires qui œuvrent en GRE auprès d’assureurs de dommages ou des actuaires de Conseil d’administration avec plus d’expérience (donc les utilisateurs de nos services) à contacter un des membres de la commission et voir comment vous pourriez contribuer vous aussi à développer ce secteur pour les actuaires.
Ayotte : Je vous rappelle, cher auditoire, que vous pouvez télécharger un exemplaire du recueil du site Web de l’ICA. Eh bien, merci beaucoup, Pierre, d’avoir pris le temps de discuter avec nous aujourd’hui.
Lepage : Ça me fait plaisir, Maude.
Ayotte : Alors cher auditoire, c’est ce qui termine notre entretien d’aujourd’hui. Si vous avez des idées pour un futur épisode ou souhaitez participer à la rédaction du contenu pour notre blogue, je vous invite à communiquer avec nous. Nos coordonnées se trouvent dans la description de l’émission.
Je m’appelle Maude Ayotte, et je vous remercie d’avoir écouté Voir au-delà du risque.
Cette transcription a été révisée par souci de clarté.